Chevroches

Chevroches, Nièvre village classé.

Code postal : 58500

Coordonnées GPS
DD (degrés décimaux)
Latitude : 47.4504031
Longitude : 3.5449699999999997

En 849, le village existait comme paroisse et avait déjà son église.
En 995, Chevroche se nommait Cava Rocca, puis Cava Ruppe en 1287. Ces deux termes et le nom de ses habitants signifient "Roche creuse", ce qui évoque les carrières d'où l'on extrayait des calcaires Karstiques (qui a rapport avec la topographie superficielle ou souterraine des pays calcaires).             Ses habitants sont appelé les Cavaroçois.

Des fouilles réalisées en 2001, 2002, ont mis au jour une occupation importante du territoire surplombant le village actuel au néolithique moyen, une agglomération répartie en cinq îlots reliés par des voies révélant une intense activité métallurgique de la seconde moitié du IIe siècle à la fin du IVe siècle, ainsi qu'une grande nécropole du haut Moyen Age.
Le résultat des ces fouilles est exposé au musée d'Art et d'Histoire Romain Roland de Clamecy.

La visite de Chevroches ne vous demandera pas beaucoup de temps, environ 1h à 1h30, anciens méandre et carrière inclus. Si vous aimez les petits villages typiques et les beaux points de vue, vous ne serez pas déçu.
Vous accédez à Chevroches par la D 215 appelée la rue des Carrières.Au carrefour, prenez à droite, puis à gauche traversez le pont et garez-vous square des Lavendières à côté du lavoir.
Square des Lavendières
Lavoir de Chantenot
















Le lavoir date de 1879 et a la particularité d'être à la fois à impluvium et alimenté par une source.






   
L’intérieur du lavoir avec sa cheminée à droite dans l'angle.






















 De là vous avez une belle vue sur Chevroches.















Traversez le pont,sur la façade de la maison qui fait face à la route il y a une plaque dont l'origine m'est inconnue.
Prenez à gauche rue de Chantenot sur quelques mètres. Vous apercevrez cet ancien pigeonnier.













qui jouxte cette maison. Allez jusqu'au  calvaire,
















 Faites demi tour afin de profiter d'une agréable vue sur le bourg.








Rue du Bourg
Continuez dans la Rue du Bourg, au carrefour prenez à droite continuez jusqu'à la Grange aux dîmes en passant derrière l'église.









La Grange aux dîmes












La grange aux dîmes ou à dîme : Avant la révolution de 1789, le clergé percevait un impôt en nature, la dîme,. Celle-ci &tait prélevée sur les ressources paysannes des villageois (récoltes et élevage) et variait suivant les paroisses. La construction de celle-ci remonte à 1677, date que l’on découvre grossièrement gravée au fronton du portail sur la pierre clef de la voûte. On trouve trace de cette grange dans les notes manuscrites aux archives de la mairie dans les registres paroissiaux.

On remarque le mur légèrement incurvé le long du chemin. Il est probable que l’étroitesse du passage nécessita cette conception afin de permettre la circulation des chariots de fourrage.
Longez la grange et empruntez  l'allée du Paradis à votre gauche.








Vous arrivez à la mairie et à l'église.

La Mairie




















               


L’église Saint-Amateur (Amâtre), était déjà édifiée en 849. Aménagée fin du XVIe début XVIIe siècle par Claude Danault curé de Chevroches.
Jean-Baptiste Cordonnier curé de la paroisse en 1766, à cette époque les bâtiments sont délabrés, fait reconstruire le presbytère. En 1783, l’évêque de Nevers fait rebâtir l’église, elle est achevée en 1787. De 1860 à 1871, elle fût réaménagée, par l’apport du chœur, des chapelles, du porche portail d’entrée, du clocher, de la sacristie, du maître-autel, du dallage de la nef, de l’autel et des fonds baptismaux. Une des deux cloches Paul-Yvette, fêlée, fût refondue en 1960. Les vitraux originaux ont été remplacés, sauf celui de Saint-Sauveur en 1995. En 849, le village existait comme paroisse. le nom de l’église de Chevroches apparaît dans une charte de l’évêque Hériman et dans une seconde datée de 933. .L’emplacement de l’église médiévale n’est pas connu. L’église actuelle fut achevée en 1787.
A présent tournez le dos à l'église et empruntez le sentier qui se trouve à quelques pas sur votre gauche, vous arrivez rue des Roches prenez à gauche.


Profitez de jolis point de vue sur le village.

































La rue descend jusqu'à un carrefour., de l'autre côté de la route se trouve les anciennes Pierrières¹ montez l'escalier et suivez le sentier, il vous mène au belvédère qui surplombe les anciennes méandres de l'Yonne.



Il y a plusieurs centaines de milliers d'années, l'Yonne a creusée son lit ici. Des alluvions, sables, graviers, et cailloux, provenant de l'érosion en amont s'y sont déposé. Cela donne aujourd'hui une petite vallée fertile et cultivée.
Traversez la route, pour vous rendre aux anciennes carrières.



















 Lorsqu'on arrive ici, on a du mal à imaginer qu'aux 19è et 20è siècle les carrières étaient très actives. On y extrayait une pierre calcaire très dure et résistant au gel, les qualités exceptionnelles de ce matériau firent la renommée du village. Elles furent utilisées pour les fortifications de Paris en 1843, pour les trottoirs de Londres et en 1855 pour l'achèvement du Louvre. Épuisées et abandonnées elles sont devenues un lieu de promenade agréable.
Ici, la nature a reprit ses droits !

Quittez les carrières et prenez la route des Carrières à gauche pour rejoindre le bourg, passez devant la rue de l'Enfer avec ses hauts murs de pierre et le sentier Charles Loupot (affichiste 1892-1962).




















Au carrefour tournez à droite rue du Bourg puis à gauche rue de l'ancien Gué pour rejoindre votre point de départ.

🔺  Je le répète à chaque fois mais c'est important, respectez la nature, ne laissez aucun détritus sur place, prévoyez toujours un sac pour les remporter chez vous ou les déposer dans une poubelle prévue à cet effet. La nature est belle mais fragile !




¹ Les Pierrières A l’époque des carrières, seules les parties nobles de la pierre (moellons, pierre de taille) étaient commercialisées. Les déchets de ces carrière, nombreux dans la partie haut du bourg, étaient entassées à proximité de celles-ci pour dégager les chantiers d’extraction.
N’ayant pas de valeur marchande, on les transportait le moins loin possible. Ces amas de déblais, de terre et de pierres de mauvaises qualité favorisent l’existence d’une faune (papillons et autres insectes) et d’une flore particulière qu’il nous faut protéger.

        

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